La course à pied : un sport d’enfant

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La course à pied : un sport d’enfant

L’apprentissage d’un sport est nécessaire à l’équilibre physique et psychologique des enfants. Il devra toujours être fait dans un cadre pluridisciplinaire. Tout est question de prudence et de choix.

Entre 9 et 10 ans.
L’esprit est vif et en perpétuelle recherche d’acquisition et d’organisation. Le corps, lui, est infatigable. A cet âge-là, il faut bannir “l’hyper- spécialisation”. La course à pied doit rester un jeu, qui doit être catalysé, c’est-à-dire que l’enfant doit apprendre à doser son effort et sa vitesse (notion d’endurance), à ne plus courir “à fond” quelques mètres, puis à repartir après avoir retrouvé son souffle. Un entraînement deux fois par semaine sans dépasser les 2 km en endurance est envisageable. On évitera toujours la fatigue et l’enfant devra être aussi bien équipé qu’un adulte (chaussures de course, vêtements adaptés, etc.). Mais, à cet âge, le choix de l’enfant se portera sans doute aussi sur des sports plus techniques (football, judo) qui apaisent davantage sa soif d’acquisition.

Entre 11 et 12 ans.
Les enfants motivés pourront passer à trois séances d’entraînement par semaine (3 heures maximum de course à pied hebdomadaire, pas plus de 3 ou 4 km) et participer à deux ou trois cross dans l’année.

À la puberté.
Les modifications morphologiques sont très importantes avec une constante psychique quasi-permanente l’agressivité… Seul le sport pourra canaliser cette agressivité en l’utilisant pour la performance dans un cadre de règles du jeu et d’arbitrage. Le travail d’entraînement musculaire pourra être mis en place (c’est inutile et dangereux avant la puberté). L’entraînement ressemblera de plus en plus à celui des adultes, avec une intensité et un rythme qui respecteront sa morphologie. Les semi-marathons pourront être courus à partir de 15 ans (pas plus de 2 par an).

L’alimentation.
N’oublions jamais qu’en période de croissance les enfants ont des besoins caloriques énormes (jusqu’à 150% de la ration adulte).