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La course au féminin

Les différences de performances entre l’homme et la femme sont liées à plusieurs paramètres morphologiques :
– la proportion de masse grasse idéale est aux alentours de 15% chez la femme (contre 12% chez l’homme).
– la capacité vitale et la consommation maximale d’oxygène (VO 2 max) sont inférieures de 10 % chez la femme par rapport à l’homme.
– la souplesse articulaire.

La question des règles.
Juste avant l’arrivée des règles, certaines femmes souffrent du syndrome prémenstruel avec fatigue, rétention d’eau, douleur et gonflement des seins. Ce syndrome est rare et ne modifie pas les résultats sportifs. Avant une compétition, il est déconseillé de prendre des produits visant à retarder les règles, sauf si celles-ci sont réellement invalidantes. Dans ce cas, vérifiez que le médicament utilisé ne figure pas dans la liste des dopants.
L’absence de règles ou aménorrhée : fréquente chez la femme sportive en endurance, elle est due à des modifications des sécrétions hormonales, mais elle cesse toujours dès la réduction de l’intensité et/ou de la fréquence des entraînements. Elle n’a pas d’incidence sur les grossesses ultérieures.

Grossesse.
On considère qu’il n’y a pas de danger à courir jusqu’au 3e mois de grossesse. Mais il faut garder du bon sens et de la prudence, se méfier des terrains accidentés et des conditions climatiques.

Contraception.
Elle ne pose aucun problème chez la femme sportive. Attention cependant au stérilet dont l’efficacité peut être perturbée avec la prise d’anti-inflammatoires (toujours voir son médecin pour traiter la moindre tendinite ou autre mal de dos).

Âge.
Les femmes sportives feront moins d’ostéoporose (déminéralisation osseuse). Sur le plan fonctionnel, leurs muscles seront plus toniques